26 octobre 2018 : déjeuner scientifique
Corentin GIBERT
Post-Doc à PALEVOPRIM
Présentation d’un article de vulgarisation issu de la revue American Scientist. Au menu, sélection de parentèle et sélection multi-niveaux.
L’espèce humaine est indubitablement une espèce sociale, de ses premiers « pas » au sein de tribus en Afrique jusqu’aux mégalopoles modernes regroupant des dizaines de millions d’individus, son caractère hautement social ne saurait être contesté. Et d’où vient-il ce caractère social ? Le succès des mammifères au Cénozoïque est souvent mis en parallèle de leur capacité à porter grands soins à leurs petits, et nombreuses sont les espèces qui voient plusieurs générations se superposer et s’entraider. Mais à ce jeux là, un groupe n’est dépassé que par les humains, les insectes sociaux: fourmis, termites, abeilles mellifères. Comment sont apparus ces sociétés où certains ne se reproduisent même plus ?
Comment l’évolution, basée sur la sélection des variants (et donc des individus) les plus aptes peut promouvoir l’apparition de sociétés où la reproduction est captée par d’uniques individus (ex. fourmi) ? Comment va t’elle conduire des primates hominidae à s’ériger en groupes de plus en plus important au travail reparti et divisé entre ses membres ? Alors qu’intuitivement, elle devrait pousser les individus à garantir leur propre succès et leur propre reproduction.
Deux grandes théories s’affrontent pour expliquer ces phénomènes, la sélection de parentèle (ou kin selection) et la sélection à niveaux multiples (ou group selection).
Pour en savoir plus
