L’odysée des animaux

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Lundi 26 septembre 19h : Le voyage de l’éléphant d’Afrique

Intervenants Palevoprim : Tomas G. Bedane & Jean-Renaud Boisserie

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Il fut un temps où l’éléphant était présent partout sur Terre. Partie d’Afrique il y a 50 millions d’années, cette conquête du monde se double d’une extraordinaire histoire évolutive qui a vu un animal de la taille d’un chien devenir le plus grand mammifère terrestre. Comment ce dernier a-t-il supporté les changements climatiques majeurs que la planète a subis au cours du temps ?

Quels avantages a-t-il acquis grâce à sa taille imposante ? Quel rôle l’apparition de la trompe a-t-elle joué dans son évolution ? Sa fascinante odyssée a fait de l’éléphant des savanes l’emblème du continent africain, symbole d’intelligence, de puissance et de liberté.

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Mardi 27 septembre 19h : Le voyage de l’ours d’Amérique du Nord

Intervenant(e)s Palevoprim : Camille Grohé & Gildas Merceron

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Qu’ils soient bruns, noirs ou polaires, les ours se concentrent en Amérique du Nord comme nulle part ailleurs. Le grizzly, en particulier, fait figure d’animal mythique du Nouveau Monde. Mais d’où vient-il ?

Au gré des événements géologiques et climatiques qui ont secoué la planète, ses ancêtres – qui étaient dix fois plus petits que lui il y a 33 millions d’années – ont fait un long voyage depuis le centre de la France jusqu’au Canada et aux États-Unis. Capables de se tenir debout, les grizzlis ont été surnommés « frères des hommes » par les Amérindiens et sont devenus des mascottes du continent nord-américain.

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Mercredi 28 septembre 19h : Le voyage du singe d’Amérique du Sud

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Sans les singes, les forêts tropicales d’Amérique du Sud seraient aujourd’hui dépeuplées. Mais leur chemin a été long pour arriver jusqu’à la canopée amazonienne. L’aventure a débuté il y a 55 millions d’années, quand de petits mammifères nocturnes vivant dans des terriers ou des nids sont sortis en plein jour.

Au fil du temps, certaines lignées de primates se sont diversifiées, prospérant sur les différents continents, quand d’autres ont disparu. Comment une poignée de singes venus d’Afrique a-t-elle pu engendrer une telle diversité d’espèces en un temps si court au regard de l’évolution ? Aujourd’hui, leur incroyable odyssée est menacée par l’un des leurs, un primate également parti d’Afrique, qui a conquis la planète tout entière : Homo sapiens.

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Jeudi 29 septembre 19h : Le voyage du cheval d’Eurasie

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Il existe des dizaines de races locales de chevaux à travers l’Eurasie, des robustes chevaux de trait des campagnes françaises aux petits fjords de Norvège en passant par les véloces chevaux du Don des steppes russes. Pour autant, ces équidés ont-ils toujours fait partie de la faune eurasienne ? Et ont-ils toujours eu l’apparence que nous leur connaissons actuellement ?

Comme les zèbres, les ânes, les chamois, les antilopes ou les chameaux, le cheval appartient à la grande famille des ongulés, les mammifères qui marchent sur leurs ongles. Depuis des millénaires, il nous offre sa puissance, son endurance, sa rapidité et son élégance. Il a contribué à construire des empires, labourer les champs et sillonner les continents. Mais que savons-nous des tribulations qui l’ont mené jusqu’à nous ?

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Vendredi 30 septembre 19h : Le voyage du kangourou d’Australie

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Au coeur du Pacifique, l’Australie forme une île-continent unique, considérée par les scientifiques comme un laboratoire de l’évolution. Kangourous, numbats, koalas, diables de Tasmanie… : 90 % des mammifères australiens sont des marsupiaux. Pourquoi ont-ils si bien réussi sur ce territoire alors qu’ils sont quasiment inexistants partout ailleurs ?

Après 40 millions d’années d’isolement, ces espèces emblématiques font face au retour fulgurant de leurs concurrents et prédateurs : les placentaires. Dingos, renards, chats réensauvagés ou lapins invasifs pèsent sur l’avenir des petits marsupiaux. Koalas et grands kangourous, eux, sont victimes des dommages causés par l’activité humaine. Vont-ils perdre le seul continent sur lequel ils avaient réussi à imposer leur hégémonie ou parviendront-ils une fois encore à s’adapter ?